Faire du sport présente des atouts considérables pour la santé dans un sens où ne pas en faire représente l’une des 10 raisons les plus courantes de la mortalité à l’échelle mondiale. Cependant, la question du sport et pollution reste depuis longtemps un sujet controversé par les scientifiques et les professionnels de la santé.
Est-ce une bonne ou une mauvaise idée de courir, faire du jogging ou autres activités sportives dans une ville polluée ? Cela dépend des effets des particules fines, de la pratique choisie et de son état de santé.
Les effets des particules fines sur la santé
Les particules fines qui circulent de manière abondante dans les villes polluées sont souvent source de nombreuses maladies respiratoires. En faisant du sport, une personne peut davantage en inhaler et voir du dioxyde de soufre, d’azote et autres substances nocives atterrir dans ses poumons. D’ailleurs, les particules ultrafines peuvent passer dans le sang et provoquer des maladies graves comme l’AVC, l’infarctus du myocarde et bien d’autres.
En ce sens, on peut bien se dire qu’au final « sport et pollution » ne doivent pas être associés. Pourtant, les risques encourus sont moindres comparés aux maladies liées à l’alcool, l’obésité, la consommation du tabac ou l’exposition abusive au soleil.
Sport et pollution : tout est une question d’adaptation
Les particules fines ne pénètrent dans le corps que lorsque le débit ventilatoire est élevé. De ce fait, on peut bien faire du sport dans une ville polluée à condition d’adapter ses activités physiques à un effort modéré. Il est donc conseillé de prioriser une allure de course moins intensive pour son jogging ou encore ralentir ses pas en vélo.
Aussi, sport et pollution sont plus compatibles si vous choisissez de faire vos exercices dans un endroit à niveau de pollution moins élevé. C’est notamment le cas des quartiers éloignés des grands axes de la circulation et des routes proches des parcs où les arbres font de leur mieux pour absorber le dioxyde de carbone.
Ville polluée : choisir un sport adapté à son état de santé
Sport et pollution, qu’en est-il réellement pour chacun ? Cette alternative représente une bonne ou une mauvaise idée en fonction de son état de santé.
En effet, si une personne en bonne santé peut faire des exercices physiques modérés dans une ville polluée, le sport est à proscrire pour les individus fragiles. On citera notamment les personnes âgées, les personnes atteintes de troubles respiratoires ou cardiaques et les enfants.
Enfin, dans tous les cas, il faut éviter le port des masques antipollution qui empêchent une hyperventilation et ne filtrent que les grosses particules.
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